合気道の冬

合気道の冬

vendredi 25 novembre 2016

Terra Noster



Go Khla Yeh dit "Geronimo"


« A tous ses peuples que nous appelions « sauvages »

Notre terre et celle de nos ancêtres

Dans tout recherche, un point essentiel est de trouver le lien commun à tous les éléments.
Si nous sommes « Un », ce qui est l’un des principes de base de l’énergie , nos savoirs se rejoignent forcément à un croisement. 

L’énergie peut être une langue assez hermétique lorsque l’on commence à la décoder mais plus on creuse plus elle devient claire.

Si nous partons du principe que nous sommes  « Un », ce qui est l’un des principes de l’énergie,  nos savoirs individuels se retrouvent forcément à un croisement.

Il y a plusieurs année m’est venue l’envie d’étudier le savoir des tribus amérindiennes. Lorsque j’en entendais parler, quelque chose résonnait en moi, et pourtant, je n’en savais que peu de choses.

C’est ainsi que j’ai découvert que chez les Navajos il n’existe pas de terme générique pour désigner un devin mais que l’on parle de « celui qui sait »
Les hommes « celui qui sait »  se répartissent en 3 catégories :

·         Les hommes à la main qui tremble
·         Ceux qui contemplent les étoiles (ou le soleil)
·         Ceux qui écoutent.

Le terme qui m’a parlé le plus est le premier, celui de « «l’homme à la main qui tremble ».
Travaillant dans les soins par l’énergie ( magnétiseur pour les français ), cela me parle.
Pour résumer l’art du guérisseur Navajo,  l’homme a la main qui tremble procède de la façon suivante :

Il se lave les  mains et les avants bras, s’assied à côté du patient, répand parfois  du pollen de maïs sur son propre bras ou sur le malade.

Il prononce ensuite une prière à l’intention d’un esprit particulier et lui demande des renseignements sur la maladie et sur le remède. Cet esprit est sensé tout savoir et tout voir.

C’est cet esprit qui a enseigné au peuple Navajo la technique de la main qui tremble.
La prière est suivie de chants pendant quelques minutes. Dès le début des chants, les mains du guérisseur se mettent à trembler. Les pensées l’envahissent,  et à un moment, une chose essentielle lui est revélée sur le problème du patient . A cet instant même, le tremblement va s’arrêter.

L’origine de la maladie peut également se révéler lorsqu’une main qui tremble se promène sur tout le corps du patient et s’arrête d’elle-même au-dessus de l’endroit malade.
C’est ce dernier point qui va parler à beaucoup, aussi bien guérisseurs que pratiquants d’arts martiaux.

Pour les pratiquant d’arts martiaux , c’est le fait de savoir où frapper sans y avoir réfléchi car la main se dirige d’elle-même dans la zone à toucher.

Il y aurait bien des choses  à dire au sujet des  Navajos et du lien avec les Art martiaux notamment sur la visualisation à avoir au moment de la pratique

Il est aussi très étonnant de voir le lien qui existe entre le TaoÏsme et la vision Amérindienne.

Si nous observons le Mythe fondateur des Tribu Hopis par exemple, il révèle une vision de l’Univers semblable à celle des Tibétains , des Mongols et  des Chinois Taoïstes.

Mais quel est le lien avec les Amérindiens ?

En poursuivant mes recherches sur les Origines de l’Aiki, j’ai découvert un document du Daito Ryu dont voici l’extrait :



On m’avait dit il y a bien longtemps que les tribus indiennes maîtrisaient des savoirs en énergie. Mais à l’époque je n’avais pas les connaissances et les éléments pour comprendre et parvenir à trouver le carrefour qui relie les différents savoirs. 

Mais quel est donc ce lien ?

C’est tout simplement la Terre.

Dans certaines pratiques martiales (Tai chi, Qi Gong, … ) le fait d’envoyer son énergie dans le sol provoque une réaction. Pour les Sioux Lakota, la relation de l’homme à la terre est très importante.
J’aurai plaisir à revenir sur ce sur sujet car il est très long et le détailler de manière claire n’est pas simple.

Mais du coup, de par ce lien mis à jour, la vision que j’avais de Tenchijin 天地人 en Aunkai a encore évoluée  dans mon esprit . 



Et la recherche continue.

vendredi 11 novembre 2016

Origine de l'AUN 阿吽

 
Fudasho Hannyasan Hosho-ji Temple
Après un enrichissant voyage au Japon, je vous offre ce texte  qui parle de l'origine de l'Aun 阿吽.
C'est en poursuivant mes recherches,  que j’ai trouvé, dans un ouvrage de Daito Ryu, ce texte au contenu très riche,  pour ceux qui s'intéressent au sujet.

 阿吽  A-Un

地天、水天、火天、風天により四方を取り囲まれた宇宙が、人間の内観宇宙を形造り、それが一つの
小宇宙を成している。大宇宙と小宇宙は同じ要素から構築され、ここには力を用いる場合、金剛力士が
存在する。金剛力士は宇宙力の化身で、一体だけの時は執金剛神で、両極(東西)に各々の神が現れた
場合、金剛力士となる。

Jiten, Suiten, Katen et Fuuten sont les quatre divinités qui entourent l’univers dans toutes les directions. L’univers d’introspection de l’être humain est façonné par eux, et constitue un seul microcosme. Le microcosme et le macrocosme sont constitués du même élément. Quand une force est exercée, Kongō-rikishi  se manifeste.

Kongō-rikishi est la manifestation du pouvoir de l’univers . Il est alors Shukongōshin  C’est lorsque les dieux des extrémités Est et Ouest apparaissent qu’il devient Kongo-rikishi.


流動するあらゆる現象は、相互に矛盾するモチーフの陰と陽を持ち、双方が互いに反発する時、同じものはたちまち二体に分かれ、仁王を造り出す。これが「阿」「吽」であり、「阿」が勝者となり、「吽」が敗者となった時、仁王が出現するのである。従って阿吽の二者は元々一体であり、各々が単独では存在する意味を失うのである。

Tous les phénomènes qui ont cours, contiennent des représentations réciproques et contradictoires du Yin et du Yang. Ces deux derniers, quand ils se repoussent l’un et l’autre, se séparent pour créer instantanément Niō. C’est le A-Un : Quand A est victorieux, et que Un perd. Ensuite Niō surgit. Enfin, ces deux choses qui sont unes par nature, une fois séparées, perdent le sens de leur existence.

阿吽はインドの梵語を漢音に当字したものであり、「阿」は万物展開の始原で、万物還元の本体を指す。「吽」は万物展開から見れば帰着点で、還元から見れば陰同様に出発点となる。

Le A-Un est un caractère phonétique issu du sanskrit indien et utilisant la lecture chinoise Kan-on , A est l’origine de l’expansion de toutes choses et désigne le retour de toutes choses à leur substance d’origine. Un est le moment de conclusion que l’on verrait depuis le développement de toutes choses. Si on le regarde à partir du point d’origine il débute de la même façon que le Yin.

「阿」は口を開き、呼気を行なって「吐」とし、「吽」は口を閉じ吸気を行なって「納」とする。

A est le fait d’ouvrir la bouche et d’exhaler l’air, Un celui de la fermer et de l’inhaler, il devient  alors “ Nō ”.

阿吽は古来より呪法に用いられ、この二文字を以て一切の文字やその音声の根源としたのである。またそれは宇宙の天地が開け始めた時、大極の「太初」となり、帰着点に向かい閉じてしまうことを「太終」とした。

A-Un est utilisé pour des incantations depuis des temps anciens, ces deux mots sont la source de tous les autres mots ainsi que de leur sonorité. Quand les extrémités de l’univers ont commencé à s’étendre, il est devenu le Taisho du Taiji pour arriver à son point de conclusion opposé, que l’on appelle Taishu .

宇宙には東に青龍、西に白虎、南に朱雀、北に玄武が鎮座し、またそれは時計回りによって、春夏秋冬を表す四季でもある。

Seiryū   se trouve à l’est, Byakko  se trouve à l’ouest, Suzaku se trouve au Sud et Genbu se trouve au nord, sanctifiée dans l’univers. Similaire au mouvement d’une horloge, ils expriment aussi le rythme des 4 saisons.


samedi 8 octobre 2016

Budo, Bujutsu, la même racine



Plus le temps passe, plus mes questions trouve des réponses. Et ces réponses donnent naissance à de nouvelles questions.


C’est un cycle infini, un peu comme un escalier ou chaque marche gravie nous donne une vision de plus en plus aérienne, ce qui donne une dimension de plus en plus grande à ce que nous observons ou étudions.

A chaque fois que je pose les pieds sur un tatami une question revient :

« Pourquoi ? »

Cette simple question permet de décoder et comprendre beaucoup de choses en nous et autour de nous.

Arrivé au sommet de la maîtrise technique maître Ueshiba s'est plongé profondément dans la religion et a trouvé ce qu’il nommait « le divin en lui ». Il disait aussi "La véritable nature du Budo est l'amour".

Ce n’est pas forcément évident de voir l’esprit de cela dans des arts de guerre. La plupart d’entre nous sont certainement arrivés dans la pratique des Bujutsu ou Budo dans l’objectif d’obtenir quelque chose personnellement…. C’est avec le temps et le questionnement que notre regard sur notre pratique change et nous amène à voir la vraie nature des choses.

Passer à l’enseignement a aussi une part importante dans ce chemin, car cela nous donne un regard exceptionnel dans notre apprentissage. L’autre, l’élève, devient le miroir de notre propre regard sur notre pratique. Comme le dit si bien l’adage « on juge un arbre à ces fruits », l’élève est le reflet de son enseignant.

C’est le principe même de l’énergie « nous sommes Un », l’autre n’est qu’une part de nous-même. C’est lorsque l’on a compris cela que le mot « Amour » prend un sens. Car la pratique nous amène bien plus loin que notre propre personne . Quand l'égo dirige, les arts martiaux deviennent des sports de combat ou de parade, ni Budo, ni Bujutsu, ils se vident de leur essence.

Le temps est notre ligne d’existence terrestre. Pourquoi la perdre à faire la guerre ? Car même si je suis plus fort techniquement ou physiquement, la maladie, la vieillesse, un empoisonnement, un accident et bien d’autres choses feront que la mort viendra un jour m’emporter comme celui qui me fait face. Nous ne sommes que des hommes à la recherche de réponses sur notre existence et notre chemin ici-bas.

Tamura sensei était déjà atteint d’un cancer quand j’ai débuté la pratique de l’Aikido et il n’a pas arrêté, il a pratiqué jusqu’à sa mort. Il ne combattait pas, il montrait un chemin.
 Une de ces phrases me revient :

« Si vous pratiquez pour gagner un combat, il vaut mieux apprendre à se servir d'une arme à feu. La question est de savoir ce que l'on recherche dans la pratique. »

Toshiro Suga lui dit « Le Budo est une voie de purification. C’est le misogi haraï. Ce n’est pas une voie de destruction de l’adversaire. C’est une voie qui est au-delà de la victoire et la défaite ».

Pour certains, les Bujutsu et les Budo ne sont pas la même chose.  Mais pourtant, ils ont la même Racine qui est le BU.  Et nous même en tant qu’Humains avons la même Racine. Peu importe qu’elle soit vue sous un angle technique ou sous celui du chemin, nous partons et parlons des mêmes choses.

Si sur le tatami nous comparons la qualité de notre pratique à celle de l’autre, si nous le jugeons, nous perdons le sens de ce que peut nous apporter cet échange avec l’autre et ce regard sur nous même que nous aurions dû venir chercher. 

L’art martial alors n’a pas plus de valeur qu’un sport de combat. Ni Budo , ni Bujutsu, il n’est plus que parade. 

 Seul celui qui va en paix vers l’autre peut la trouver en lui, sur le tatami aussi.

vendredi 30 septembre 2016

Un an d’Aunkai ça m’a apporté quoi ?





Après 2 week-end de stage avec Miyakawa , un des plus anciens élève d’Akuzawa , à Paris puis à  Montpellier, deux stages intensément riches par leurs apprentissages et questionnements,  éprouvant aussi par la différence des ambiances, des personnes, les nouveaux, les anciens, tout ce que chacun apporte à un stage, son savoir, ses attentes mais aussi sa personnalité, ses amitiés et inimitiés car  L’Aunkai  n’est pas un Bujutsu que l’on pratique comme un loisir, pas pour moi du moins, on ne parle jamais bien que de soi n’est-ce pas, il implique l’être entier, après ces week ends, donc,  me voici plongé dans un autre univers, loin du « monde moderne, dans les montagnes corses, là où la voiture s’arrête, où le portable ne passe même plus.

Je suis sorti des stages, de ce chemin en soi que, pour moi, l’Aunkai apporte, pour retrouver des gens qui s’investissent dans l’aide à l’autre, dans ce projet qu’il me tient à cœur d’accompagner, le projet « Po’oz », qui veut aider des jeunes perdus à ne pas quitter la route, je suis passé du regard intérieur au regard extérieur, du questionnement personnel à l’échange autour de la table, toujours pour faire avancer des choses. 

C’est autour de cette table que j’ai croisé un jeune adulte venu partager son point de vue et qui au fil de la discussion du soir m’a posé la question suivante :

« Je cherche un art martial plus cool (je ne citerai bien sûr pas celui qu’il pratique à l’heure actuelle), cet art martial, l’Aunkai, tu dirais qu’il t’a apporté quoi au bout d’un an ? »

C’était une très bonne question et j’ai eu envie de partager la réponse.

En novembre, cela fera un an que j’ai démarré l’Aunkai. Après 15 ans de pratique Martial au travers d’autres arts, principalement l’Aikido, cherchant toujours une voie qui se rapproche de mon vécu, de mon expérience, proche par sa pensée du chemin d’Ueshiba, quelque chose m’a attiré dans l’Aunkai. Quelque chose en moi a résonné dès mon premier cours et l’écho de cette résonance n’a fait que croitre avec le temps.

J’ai mis en pause l’Aikido pour plonger dans ce Bujutsu dont les Kyoshi et les pratiquants parlaient avec tant d’étincelles dans les yeux.

J’ai eu la chance en une petite année de rencontrer les 2 hanshi de l’école,  Manabu Watanabe et Mayakawa Kazuhisa. La manière dont ils enseignent, très proches du pratiquant, toujours prêts à réexpliquer, corriger, encourager, mais aussi ce qui se dégage de leurs personnes m’a beaucoup plu, il émane d’eux une simplicité et un partage devenus un peu trop rares de nos jours dans les dojos.

La pédagogie par les Images de Miyakawa m’a surtout parlé car en dehors de la place et l’importance que peut prendre cet élément dans la pratique, c’est une chose qui me parle énormément, je l’utilise moi-même lorsque j’explique mon travail d’énergéticien ou lorsque j’enseigne dans ma spécialité.

Cela m’a donné encore plus envie de rencontrer Akuzawa sensei même si l’idée de rencontrer quelqu’un de son niveau est toujours impressionnant.  Lors de ma première formation intensive (FI),, la rencontre n’a pas été pour moi pas celle d’un pratiquant qui rencontre un Maitre de Bujutsu, Fondateur de sa propre école qui plus est, mais plutôt la rencontre d’un pratiquant qui rencontre un homme qui parle avec son cœur et qui a développé un langage qui est l’Aunkai. 

Cette semaine de formation fait partie de ce que l’on appelle les « vraies rencontres », celles dont on sait très vite qu’elles influenceront les années à venir. Le langage de l’Aunkai m’a parlé de manière très profonde, un langage d’âme à âme, si je devais trouver une image. 

Il n’a pas été facile pour moi d’aborder le « maître ». Mais je voulais essayer de mieux comprendre en le ressentant au niveau énergétique afin de comprendre comment cela pouvait se passer à l’intérieur de lui et aussi sur ce que j’avais ressenti et perçu pendant la pratique, Il me fallait passer la barrière de la langue, mon anglais est médiocre alors vous imaginez le japonais ! Akuzawa sensei est quelqu’un de très ouvert et j’ai pu le faire. En me lançant ainsi je me suis dit que j’allais peut-être trouver un moyen de dialoguer avec lui avec des mots simples. 

Aujourd’hui je le ne regrette pas de l’avoir fait.  J’ai pu, en dehors des journées sur le tatami et après le stage, avec d’autres pratiquants, découvrir en Akuzawa sensei un homme très sensible proche des gens et surtout curieux de tout.

Mais c’est lorsque j’ai eu l’opportunité de le soigner que mon échange avec Akuzawa a pris un autre tournant. En début de semaine c’était la rencontre d’un Maitre et d’un pratiquant, à la fin l’impression était davantage celle d’un chercheur qui en avait croisé un autre, moi dans mon domaine et lui dans le sien.

Alors, j’ai commencé à écrire au sujet de l’Aunkai, pour partager mon retour, sans doute différent par mon parcours dans l’énergie, tout en essayant de traduire, dans ce langage qui est le mien, ce que Akuzawa disait. 

Même si j’écris beaucoup, l’écriture n’est pas mon mode d’expression le plus facile. Mais j’avais trouvé dans l’Aunkai un langage qui, toujours pour moi, permet d’accéder à quelque chose de bien plus grand que le Bujutsu lui-même, à quelque chose de bien plus profond que la pratique. Et puis avoir pu, à l’occasion, encore échanger avec Akuzawa Sensei de vive voix, (merci à David pour sa traduction en direct) ne pouvait que me renforcer dans ce que je ressentais.

Alors à ce jeune adulte qui me posait la question, moi qui suis encore nouveau pratiquant dans cet art, j’ai répondu :  

« L’Aunkai peut t’amener à la rencontre de toi même si tu prends le temps d’écouter. Pour moi c’est cela que l’Aunkai apporte et c’est essentiel sur son chemin. 

De par mon « métier », je suis souvent face à moi-même parce que face à la douleur, à l’attente de l’autre, au questionnement du pourquoi, du comment je fais et ce que je peux creuser pour faire encore mieux. L’Aunkai me plonge en moi par une autre voie et c’est très bénéfique, plus on creuse en soi plus on s’apaise et plus on va loin.

Ce ne sont pas les années de pratique qui font cette rencontre intérieure mais l’intensité que tu donnes à ta pratique, un élément essentiel rappelé par Miyakawa au sujet Tanren lors de sa venue. 

Ce qui est aussi fort dans l’Aunkai c’est que tu peux appliquer cela dans ta vie de tous les jours pour avancer quand tu es perdu et je ne parle pas de technique je parle d’humainement. C’est l’état d’esprit que te demande l’Aunkai pour l’approfondir qui t’y amène ».

Cette réponse je la ferai encore si l’occasion se représente.

Aujourd’hui, ma prochaine étape sera celle d’une seconde rencontre en chair et en os avec Akuzawa sensei au Japon. Je ne sais pas encore ce qu’il ressortira de ce moment car chaque nouveau moment est un nouvel univers à explorer, avec ces aléas, ces éléments humains, ces découvertes, mais l’important c’est de garder le cap pour arriver à destination.

Il est des rencontres qui peuvent vous transformer, l’Aunkai a cet effet sur l’âme je pense et ce qui a effet sur l’âme a effet sur la vie.