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Go Khla Yeh dit "Geronimo" |
« A tous ses peuples que nous appelions
« sauvages »
Notre terre et celle de nos ancêtres
Dans tout recherche, un point essentiel est de trouver le
lien commun à tous les éléments.
Si nous sommes « Un », ce qui est l’un des
principes de base de l’énergie , nos savoirs se rejoignent forcément à un
croisement.
L’énergie peut être une langue assez hermétique lorsque l’on
commence à la décoder mais plus on creuse plus elle devient claire.
Si nous partons du principe que nous sommes « Un », ce qui est l’un des
principes de l’énergie, nos savoirs
individuels se retrouvent forcément à un croisement.
Il y a plusieurs année m’est venue l’envie d’étudier le savoir
des tribus amérindiennes. Lorsque j’en entendais parler, quelque chose
résonnait en moi, et pourtant, je n’en savais que peu de choses.
C’est ainsi que j’ai découvert que chez les Navajos il
n’existe pas de terme générique pour désigner un devin mais que l’on parle de « celui
qui sait »
Les hommes « celui qui sait » se répartissent en 3 catégories :
·
Les hommes à la main qui tremble
·
Ceux qui contemplent les étoiles (ou le soleil)
·
Ceux qui écoutent.
Le terme qui m’a parlé le plus est le premier, celui de
« «l’homme à la main qui tremble ».
Travaillant dans les soins par l’énergie ( magnétiseur pour
les français ), cela me parle.
Pour résumer l’art du guérisseur Navajo, l’homme a la main qui tremble procède de la
façon suivante :
Il se lave les mains
et les avants bras, s’assied à côté du patient, répand parfois du pollen de maïs sur son propre bras ou sur
le malade.
Il prononce ensuite une prière à l’intention d’un esprit particulier
et lui demande des renseignements sur la maladie et sur le remède. Cet esprit
est sensé tout savoir et tout voir.
C’est cet esprit qui a enseigné au peuple Navajo la technique
de la main qui tremble.
La prière est suivie de chants pendant quelques minutes. Dès
le début des chants, les mains du guérisseur se mettent à trembler. Les pensées
l’envahissent, et à un moment, une chose
essentielle lui est revélée sur le problème du patient . A cet instant même, le
tremblement va s’arrêter.
L’origine de la maladie peut également se révéler lorsqu’une
main qui tremble se promène sur tout le corps du patient et s’arrête d’elle-même
au-dessus de l’endroit malade.
C’est ce dernier point qui va parler à beaucoup, aussi bien guérisseurs
que pratiquants d’arts martiaux.
Pour les pratiquant d’arts martiaux , c’est le fait de
savoir où frapper sans y avoir réfléchi car la main se dirige d’elle-même dans
la zone à toucher.
Il y aurait bien des choses
à dire au sujet des Navajos et du
lien avec les Art martiaux notamment sur la visualisation à avoir au moment de
la pratique
Il est aussi très étonnant de voir le lien qui existe entre
le TaoÏsme et la vision Amérindienne.
Si nous observons le Mythe fondateur des Tribu Hopis par
exemple, il révèle une vision de l’Univers semblable à celle
des Tibétains , des Mongols et des
Chinois Taoïstes.
Mais quel est le lien avec les
Amérindiens ?
En poursuivant mes recherches sur les
Origines de l’Aiki, j’ai découvert un document du Daito Ryu dont voici
l’extrait :
On m’avait dit il y a bien longtemps que les
tribus indiennes maîtrisaient des savoirs en énergie. Mais à l’époque je n’avais
pas les connaissances et les éléments pour comprendre et parvenir à trouver le
carrefour qui relie les différents savoirs.
Mais quel est donc ce lien ?
C’est tout simplement la Terre.
Dans certaines pratiques martiales (Tai chi,
Qi Gong, … ) le fait d’envoyer son énergie dans le sol provoque une réaction. Pour
les Sioux Lakota, la relation de l’homme à la terre est très importante.
J’aurai plaisir à revenir sur ce sur sujet
car il est très long et le détailler de manière claire n’est pas simple.
Mais du coup, de par ce lien mis à jour, la
vision que j’avais de Tenchijin 天地人 en Aunkai a encore évoluée dans mon esprit .
Et la recherche continue.